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              Jacob 
                Créé au Grand Théâtre d'Angers | 
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                    Photos 
                  Pour voir les photos cliquez sur les images 
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            Argument
La Danse n'est ni musique, ni peinture, ni philosophie. Elle est à la fois moins et plus, ceci ou cela, et tout ensemble si l'on veut. Elle se nourrit de pensées comme d'émotions ou plutôt elle transforme la pensée en émotion. Elle l'exprime sous forme vivante de la métamorphose avec son langage propre qui est matière sonore, éléments rythmiques, mais aussi complexité infinie et résonance intérieure.
 Libérer  les pulsions enfouies, chercher à exprimer sa dualité, l'étrange dualité de  l'homme aux prises avec ses échos et ses fantômes, ses nostalgies,  ses élans, ses chutes répétées, ses vertiges, décoder cet autre que  nous sommes à travers l'introspection.  
  Bref, un  voyage intérieur qui tenterait de révéler en partie des sentiments, un point de  vue, une mémoire des désirs et une anticipation des sensations à venir, sorte  de journal intime ou de confession personnelle et décalée. 
   
  Dans un espace blanc, représentation symbolique
  de la chambre, un homme se livre à une sorte de confession onirique où vont se mêler la danse, le verbe et l'image cinématographique pour faire naître un autoportrait décalé, et faire surgir, par tout le corps, le séisme intérieur, celui qui bouleverse les sentiments et donne lieu à des états de corps 
  et d'âme insoupçonnables. 
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              Régis Obadia  
				 
 				Distribution 
                Mise en scène / Chorégraphie : Régis Obadia 
                Dramaturgie / Assistante mise en scène : Lisa Wiergasova 
                Images / création lumière : Wojciech Staron 
                Conception bande son / Costumes : Lisa VViergasova 
                Interprètes : Régis Obadia, Dany Kogan, Lorena O'Neill, Marie Lancien, Louis Lancien 
                Assistant chorégraphe : David Mati 
                Assistant lumière : Harrys Picot 
                Montage archives : Wojciech Staron 
                Photo : Jean-François Rabillon 
                Coproduction : CNDC d'Anger L'Esquisse / Théâtre Hebbel Berlin  
                 
                Presse 
                "Les angles d'entrée sont multipliés dans Jacob : enfant pianiste et pyromane (Louis Lancien), adolescente au violon (Marie Lancien), jeune danseuse aux pieds nus (Lorena O'Neill), femme mûre (Dany Kogan). Ces figures éclatées sont d'autant plus étonnantes que le chorégraphe-danseur est omniprésent et que le propos est personnel.... Ici, la danse produit des états vertigineux, elle dit tout du secret qui ronge un corps abîmé et on aimerait l'entendre plus. Les images et le traitement vidéo du polonais Wojciech Staron viennent tantôt ouvrir la fenêtre de la chambre, tantôt la refermer impitoyablement... Le rapport scène-écran est le plus souvent juste, porteur de sens, intégrant l'individu, lui offrant une couche de verdure pour mieux la faire flamber quand l'enfant met le feu purificateur... Des scènes oniriques magnifiques, tenant parfois du cabaret allemand." 
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              Marie-Christine Vernay  
                Libération 
                5 octobre 2001 
   
  "Le chorégraphe et directeur du CNDC d'Angers, Régis Obadia présentait la semaine dernière, sa création au Grand Théâtre. Jacob, confession onirique, offre une alchimie réussie entre différents langages sur un mode tragique. Une noirceur éblouissante... Il a ses propres hyènes, une femme au rire sardonique et une jeune fille au corps lascif (Lorena 0' Neill, magnifique de force et de grâce). Ses propres vautours qui attendent son agonie, lorsque la danse a parachevé la quête du moi. Le chorégraphe s'est donné les moyens de jouer ce jeu pervers de l'artiste qui appelle le regard qu'il projette sur lui-même. Sur une scène ouverte, tel un triangle existentiel remplaçant le cercle, un cinéaste vient filmer des processions cauchemardesques. "La tentation est grande, étroit le chemin" et abrupte la descente dans la conscience et les errances dans un passé lointain (la distanciation des images) et si proche (la réalité des corps). La danse aléatoire de Régis Obadia, faite de gestes tronqués, de ruptures et de force d'inertie, nourrit à merveille cette quête intérieure. La musique, omniprésente, vient repousser un peu plus les frontières de la perception, et l'on pense encore à la voix torturée de Diamanda Gallas. La création Jacob, jouée au Grand Théâtre, réussit le pari de garder la cohérence du propos avec celle des langages qu'elle transcende."  | 
             
           
          
            
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               Le Courrier de l'Ouest 
                6 octobre 2001 
   
  "Le titre le  suggère : Jacob (deuxième prénom du danseur-chorégraphe) se présente comme un  voyage intérieur, une "confession onirique". Régis Obadia a voulu que  les ingrédients de cet autoportrait  "décalé" soient multiples. La tentation du spectacle total passera  ainsi par la danse, les mots et l'image. Et c'est à corps perdus que le  danseur se lancera dans l'entreprise, avec un superbe  solo sur fond de guitares rock saturées. Dans Jacob, Régis Obadia a convoqué  autour de lui la - remarquable - danseuse Lorena O'Neill, la comédienne  Dany Kogan et deux enfants musiciens : la violoniste Marie Lancien et le jeune  pianiste Louis Lancien. Les images du cinéaste polonais Wojciech Staron  viendront appuyer la chorégraphie, projetées sur les murs de cet espace  totalement blanc... Jamais sans doute Régis Obadia n'aura été si loin dans  l'introspection."  | 
             
           
          
          
            
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              Ouest  France 
                7 octobre 2001 
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